Les meutes de loups comprennent généralement une femelle et un mâle dominants (couple reproducteur) et leur progéniture, ainsi que d’autres adultes non reproducteurs.
Les loups commencent à s’accoupler dès l’âge de 2 ou 3 ans et créent parfois des relations à vie avec leurs compagnons. Dans les grandes meutes, plusieurs femelles adultes peuvent créer des petits et se reproduire. Les loups élèvent généralement leurs petits dans des tanières pendant les six premières semaines. Les tanières sont généralement utilisées toute l’année, mais les loups peuvent aussi construire de nouvelles tanières ou un abri alternatif, comme des grottes.
Les petits naissent au début du printemps et sont pris en charge par toute la meute. Ils dépendent du lait de leur mère pendant les premiers mois, puis ils sont progressivement sevrés et nourris de viande régurgitée par les autres membres de la meute. À l’âge de 7-8 mois, c’est-à-dire lorsqu’ils sont presque adultes, les jeunes commencent à voyager avec les adultes.
Le départ de la maison
Le départ de loups en meute n’est pas rare. Dans la plupart des cas, lorsqu’ils atteignent l’âge d’un ou deux ans, les jeunes loups quittent la région dans laquelle ils sont nés, à moins qu’un espace ne soit créé par la mort d’un vieux loup. Si un loup qui se disperse trouve un nouveau compagnon, le couple peut former un nouveau groupe s’il dispose d’une zone non revendiquée offrant suffisamment de nourriture pour un certain temps. Le loup solitaire qui se disperse a pu parcourir jusqu’à 800 km pour trouver le foyer idéal.
Les meutes de loups établies vivent généralement sur un territoire particulier. La taille des territoires dépend de la quantité de proies disponibles et de leurs déplacements saisonniers. Les meutes utilisent une zone traditionnelle et la protègent contre les autres animaux. La capacité des loups à se déplacer sur de vastes zones pour chasser des proies faibles fait d’eux d’excellents chasseurs.
Les loups peuvent parcourir jusqu’à 50 kilomètres au cours d’une journée. Bien qu’ils marchent généralement à une vitesse de 8 kilomètres par heure, ils peuvent atteindre une vitesse de 60 kilomètres par heure sur de petites distances. Indirectement, les loups aident à soutenir diverses autres espèces animales. Les gloutons, les renards, les corbeaux et les ours consomment même les carcasses des animaux qui ont été tués par les loups. Les loups contribuent également à réguler l’équilibre entre les ongulés (créatures à sabots) et leurs sources de nourriture.
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Le hurlement
Les loups sont connus pour leur hurlement unique qu’ils utilisent comme méthode de communication.
Les chercheurs ne connaissent pas toutes les raisons pour lesquelles les loups font du bruit, mais ils peuvent le faire avant ou après une chasse pour alerter les autres, ainsi que pour retrouver les autres membres du groupe s’ils sont séparés. Les loups sont plus bruyants le soir et tôt le matin, notamment en hiver lorsqu’ils se reproduisent et élèvent leurs petits. C’est également un moyen pour les meutes d’alerter les autres loups afin qu’ils s’éloignent de leur zone de contrôle.
Une indication du comportement dominant de l’alpha est la façon dont la meute se déplace (c’est-à-dire que le premier loup à rejoindre la meute, généralement un mâle ou une femelle, est un alpha).
Chef de meute
Le terme « alpha » trouve son origine dans des études sur la dynamique sociale du loup dans les meutes de loups gardées en captivité. Dans la nature, les meutes de loups forment un ensemble unique, composé d’un couple accouplé et d’une progéniture, mais on constate parfois des déviations de la structure de la meute.
Dans une meute de loups, les membres de la meute (les reproducteurs) dominent naturellement sur leur progéniture. Les signaux de dominance sont :
- Le déplacement dans la meute de tête
- La posture
- Le marquage olfactif
- Propriété de la nourriture
- Les territoires des loups
La « territorialité » implique la défense d’une zone. De nombreux chercheurs élaborent des cartes pour montrer visuellement le territoire d’une meute de loups particulière.
La zone protégée n’est pas aussi clairement identifiée que les cartes peuvent le montrer. Le déplacement des territoires peut se produire d’une saison à l’autre ou d’une année à l’autre. Cette évolution constante des limites territoriales des meutes est particulièrement évidente dans les régions où les populations sont les plus touchées (par exemple, dans les régions où l’homme est responsable de la mort de loups, ce qui peut entraîner un déplacement des territoires car les loups des régions voisines empiètent sur des territoires abandonnés ou non habités par la meute précédente). De plus, les territoires adjacents pourraient se chevaucher. Si une même zone peut être utilisée par plusieurs groupes, son utilisation ne sera pas simultanée.
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